Travailler sur l’héritage d’un architecte ayant vécu avec l’âge d’or de ce métier au Liban, en l’occurrence les années 1950 – 1960 c’est se donner les moyens de saisir l’envergure des pratiques qui y régnaient et choisir, dans ce temps donné, celle d’un praticien dont la production architecturale, une fois explorée, permet de mieux assimiler le paysage d’ensemble. Or Henri Eddé n’a jamais fait l’objet d’une étude architecturale pertinente. Allant à l’encontre de la plupart de ceux qui le jugent exclusivement sur le plan urbanistique, Eddé a eu le privilège de ne traiter que des enjeux locaux, des contraintes et des méthodes de résolution de la discipline architecturale au Liban. Il écrit : « L’architecture au Liban deviendra spécifiquement libanaise seulement le jour où elle s’intègrera parfaitement à notre pays, a ses besoins et a ses moyens. Nos bâtiments traditionnels et nos villages sont pleins d’enseignements, nos aïeux ayant pu parfaitement résoudre leurs problèmes. Le jour où nous aurons comme eux réalisée des plans honnêtes et des façades non moins honnêtes, nous pourrons prétendre être dans le vrai et avoir fait de l’architecture moderne. »

Docteur en études et pratiques des arts avec un master en philosophie et un autre en sciences et métiers de la ville, Joseph El-Hourany est architecte et urbaniste. Depuis 1999, il travaille sur plusieurs projets de construction et d’aménagement urbain au Liban et ailleurs. Il est professeur à l’Université de Balamand. Il a publié « The Future Of The Past » avec John Carswell en 2003, « Specimen Zero » en 2010 et « Specimen One » en 2011 avec Samer Eid et « Guvder » avec Laurice Jabbour en 2012 aux éditions de l’Alba.

Alors que l’on suspecte plus que jamais les images d’abuser de notre crédulité, il importe de rappeler qu’elles ont été – et demeurent – de puissants vecteurs de vérité. Les textes réunis dans cette anthologie – la première de cette collection entièrement dédiée à l’image – sont issus d’une multitude de domaines, tous invités à statuer sur les pouvoirs probatoires des images : histoire du droit, histoire de l’art et de la photographie, médecine, criminalistique, anthropologie visuelle et communication.

Les textes choisis présentent ainsi la diversité des usages auxquels l’image fut soumise : preuve démonstrative, attestation testimoniale, représentation « vraie » du divin, relevé d’indices et de traces, objet de culte, etc. La véracité de l’image est parfois un sujet très sensible, comme en attestent les débats autour du statut testimonial des images de la Shoah. Le pouvoir de persuasion qui lui est attribué est en effet souvent matière à controverse, surtout lorsque l’image alimente un imaginaire de la preuve des plus fantasques – représentations d’ectoplasmes et de fantômes, impressions post mortem d’assassins, apparitions du visage du Christ…

Pièce à conviction, véhicule de croyances changeantes, argument visuel, incarnation divine ou simple illustration, l’image est l’auxiliaire privilégiée des arts, des sciences, des pseudosciences, du charlatanisme ou encore du conspirationnisme, autant de sphères où une attestation visuelle est requise. Mais de quoi l’image est-elle la preuve ? Quels sont les préceptes, mythes et fantasmes liés au fondement des vertus probatoires des images ? Peut-on toujours croire aux images ? À ces questions, les 15 contributions réunies dans cette anthologie fournissent des éléments de réponse sous la forme d’apports récents et de textes historiques. Regroupés sous six volets thématiques, ils apportent un éclairage diversifié et circonstancié sur les attributs et fonctions de la preuve par l’image.

QU’ENTEND-ON PAR « RECHERCHE CRÉATION » ? Quelle est la nature et la spécificité des recherches menées en pratique artistique et quels en seraient les produits ? Comment notre rapport à la recherche évolue-t-il dans nos facultés d’art universitaires ? Quels seraient les modes méthodologiques les plus pertinents pour la poursuite de recherches en pratique artistique ? De tels modes existent-ils ? Doivent-ils être importés ? Adaptés ? Ou encore sont-ils à inventer ? Voilà les questions qu’abordent directement les auteurs du présent ouvrage. À travers leurs réflexions, nous pouvons voir transparaître les points de vue spécifiques à partir desquels ils portent ou vivent en quelque sorte la problématique de la recherche création. Alors que certaines contributions prennent une couleur ontologique en réfléchissant de façon plus insistante sur la nature même de l’objet « recherche création », d’autres prennent plutôt une couleur purement épistémologique en se focalisant sur la relation à ce type de recherche. Enfin, chez certains, ce sont les questions méthodologiques à proprement parler qui orientent le propos : questions liées à la recherche en pratique artistique ou encore questions liées au parcours de création. Ces contributions tracent des voies dont la diversité et la complémentarité ouvrent plusieurs fenêtres sur une problématique de la recherche création pour laquelle nous ne pouvons que constater la rareté des écrits. La publication des réflexions ici colligées stimule la dynamique des échanges autour de cette question et tire en quelque sorte les lignes d’une perspective pour la recherche en pratique artistique.

Fruit de l’expérience et du savoir-faire de l’auteur, cet ouvrage détaille et explique les phases de fabrication d’une bande sonore pour le cinéma et la télévision, de la prise de son à la post-production, en insistant notamment sur le rôle de chaque intervenant et le rapport qu’entretient le son avec l’image :

• les différents types de sons et les spécificités des sources sonores,

• l’équipement de la prise de son (micro, perche, enregistreur, émetteur HF),

• les configurations et les contraintes du tournage,

• les principaux cas de figure rencontrés par l’équipe son en tournage,

• le montage son (paroles, ambiances et effets sonores),

• la post-synchronisation, le mixage et le mastering.

Illustré de nombreux schémas explicatifs, photos et exemples de terrain ainsi que d’entretiens avec des spécialistes, l’ouvrage s’adresse au professionnel du cinéma et de l’audiovisuel, ou à l’étudiant en école de cinéma qui souhaite s’initier à la chaîne du son ou approfondir ses connaissances.

Nouvelle édition actualisée.

Depuis 1963, les régimes baathistes ont tenté de façonner un cinéma à leur image. Ce projet a néanmoins été contesté par des cinéastes qui ont investi cet art en contournant les contraintes fluctuantes imposées par un système de production supervisé par l'Etat. Paradoxalement, dès les années 70, le cinéma financé par le secteur public devient un espace d'expression critique. Cet ouvrage propose une incursion au coeur des films pour saisir ce qu'ils nous disent de l'ordre politique en Syrie jusque dans les années 2000.

The Art of Short Form Content: From Concept to Color Correction is an in-depth examination of the craft of creating short form filmic content – a category which includes television commercials, music videos, television promos, movie trailers, digital billboards, corporate videos, and pretty much anything else with a running time under five minutes. Though short form is an important part of the film industry, it is typically overlooked in books on the art of filmmaking. The Art of Short Form Content fills this industry void by answering the type of questions that working short form content creators deal with every day. As Cook explains, though short form content is limited in duration, it is not limited in quality and message. In this step-by-step, full-color guide you will find:

• Interviews with leading short form content creators

• Details on how to create everything from a corporate piece to a Super Bowl spot

• Strategies for how to quickly attract viewer attention to your content

• Extensive information on how to best utilize the craft of film-making in an advertising context

• A comprehensive companion website that can be found at www.focalpress.com/cw/cook

Since hundreds of years, the Arabs inspired the worldby their unique stories and fairytales of ArabianNights and the legends of Sinbad, Aladdin, Ali Baba,and Scheherazade. Many poets, musicians, painters andcineastes used at least one element from these greatimaginations and creativity in their artworks.The Arabs weren't away Animation too; and when Disney(1901–1966) started to make his first featureanimated film "Snow White and Seven Dwarfs" in 1930s,there was a small group of Russian carpenters whoworked with their Egyptian partners to create a filmfor the Egyptian Ministry of Defense as amobilization film for the national army against theNazi army attacking in the World War II. The group ofcarpenters was Frenkel brothers, and the film called"National Defense" and was released before featurefilms in cinema halls in Cairo and Alexandria in late1939, to be one of the oldest animation films notonly in Egypt, but in Africa and the Arab world.

The Historical Dictionary of Middle Eastern Cinema covers the production and exhibition of cinema in the Middle East and in communities whose heritage is from the region and whose films commonly reflect this background. It covers the cinemas of Morocco, Algeria, Tunisia, Egypt, Palestine, Jordan, Lebanon, Syria, Iraq, the United Arab Emirates, Saudi Arabia, and Yemen. In addition, it includes the non-Arab states of Turkey and Iran, as well as the Jewish state of Israel.

To a substantial degree, cinema has served to define the character of the peoples and nations of the Middle East. With that in mind, the content and arrangement of entries in this volume works to introduce and emphasize both the national and transnational character of Middle Eastern cinema, which includes not only its indigenous but its colonial aspects as well, both external and internal to the geographical regions themselves. This is done through a chronology, an introductory essay, a bibliography, and over 500 cross-referenced dictionary entries on individual films, filmmakers, and actors. It also covers the range of cinematic modes, from documentary to fiction, representational to animation, generic to experimental, mainstream to avant-garde, and entertainment to propaganda.

Now a classic, The World in a Frame covers the history of popular American films from the 1930s to the 1970s. Leo Braudy, one of America's leading film critics, gives an account of the histories of visual style and film genres, as ell as techniques of characterization—all in an evolving cultural context. This twenty-fifth anniversary edition includes a new preface addressing developments in film since 1976.